Comprendre la bioélectronique de Vincent

Apparue au début du siècle dernier, la bioélectronique de Vincent est une science novatrice à fort potentiel pour analyser nos terrains, la qualité de l’eau ainsi que notre équilibre intérieur ou notre bien-être général. Elle se donne pour objectif de trouver une solution écologique pour définir, reconnaître et corriger un terrain : dans la nature ou bien au sein de notre propre corps. Voyons ensemble comment la bioélectronique de Vincent s’applique dans nos quotidiens, notamment au travers de nos eaux de consommation.

Qu’est-ce que la bioélectronique ?

Créée en 1948, la bioélectronique est une science dite énergétique, qui combine l’électronique et la biologie. Elle a été mise au point par Louis-Claude Vincent, un ingénieur hydrologue français, avec l’aide des travaux du Dr Jeanne Rousseau et de nombreux autres scientifiques étrangers. Elle consiste en l’observation et la mesure, à température donnée, des courants électriques et magnétiques de l’eau ou d’un liquide physiologique (salive, sang, etc.), d’un aliment, d’un terrain, etc. Elle examine toute solution aqueuse via trois paramètres physico-chimiques : le pH, le rH2 (potentiel d’oxydo-réduction) et la résistivité.

L’histoire

Louis-Claude Vincent était ingénieur en travaux d’hygiène publique. Vers les années 30, après des années d’études, il s’aperçoit que les déséquilibres rencontrés par la population française sont directement liés à la qualité de l’eau consommée par les individus. Il met en lumière les deux grandes problématiques de l’eau de consommation, acheminée à nos robinets. Premièrement, elles sont rendues « artificiellement potable » par traitements chimiques et, secondement, elles sont alcalines et très minéralisées, donc oxydantes et oxydées. C’est à ce moment qu’il met en place les lois de la bioélectronique, applicables à tous les milieux aqueux observables. Depuis, de nombreux scientifiques de tous horizons se sont intéressés à la technique et persistent pour la répandre et la rendre plus connue.

La technique

La bioélectronique de Vincent (ou BEV) parle en réalité de nos besoins énergétiques et de l’énergie fondamentale qui constitue toute chose : les atomes, les protons, les électrons. La bioélectronique de Vincent nous conseille donc de consommer une eau et des aliments remplis d’énergie, et d’éviter ceux qui en sont privés. Il convient, par exemple, de privilégier l’alimentation biologique et l’eau de qualité filtrée et dynamisée. Pour mesurer simultanément les trois paramètres cités plus haut (pH, rH2, résistivité), on utilise un appareil appelé « bioélectronimètre de Vincent ».

Chaque donnée analysée peut être répertoriée dans un graphique à quatre zones appelé bioélectronigramme qui, selon Vincent, correspondent à un état de santé : la zone de construction de vie, la zone des forces de conservation, la zone de dégradation de vie et, enfin, la zone des forces de destruction.

La bioélectronique a été initialement fondée pour préserver le bien-être des individus à travers l’analyse des fluides et de ses propres fluides physiologiques. Ainsi, l’étude de tous ces paramètres est d’un grand intérêt dans le domaine de la santé pour examiner trois liquides organiques qui nous composent et que nous produisons : le sang, l’urine et la salive. 

La dynamique de l’eau

Vincent s’est aperçu, au cours des études sur l’eau, que la nature de l’eau est d’être en perpétuel mouvement. Ce qui conditionne la qualité de l’eau provient surtout de son écoulement, lequel modifie sa structure et ses potentiels. La stagnation de l’eau, par exemple, abaisse la résistivité, terme que nous développerons plus bas.

D’un point de vue plus symbolique et uniciste, nous pouvons considérer plusieurs choses à propos de cet élément qu’est l’eau. En effet, nous sommes nés dans l’eau, nous sommes faits d’eau et nous baignons dans l’eau. L’eau est un des composants les plus abondants sur Terre et il paraît donc logique de considérer que sa qualité est aussi essentielle que sa quantité. L’eau est le liquide le plus précieux que la nature ait mis à notre disposition : il peut potentialiser notre bien-être ou le détériorer. 

L’eau a en réalité des propriétés thérapeutiques établies. Elle possède des minéraux et des « informations » dont l’action nous est bénéfique, à condition de maintenir une qualité rigoureuse dans ces trois critères : le milieu dans lequel elle se déplace, la rapidité de son écoulement et sa température. Ce sont justement ces 3 critères, en plus des paramètres fondamentaux (pH, rH2, résistivité), qui font de l’eau une véritable matrice de la vie biologique car ce sont eux qui conditionnent sa structure biologique. 

Deux mots clefs sont à retenir au sujet de la consommation : quantité et qualité. Voyons justement ce que signifie « eau de qualité » selon la bioélectronique de Vincent.

La qualité de l’eau selon la bioélectronique de Vincent

L’eau est source de santé. Selon Vincent et la plupart des naturopathes, le bien-être total correspond à un point d’équilibre électromagnétique du corps, et la bioélectronique propose justement de calculer ce point d’équilibre.

Quatre types d’eau ont été définis par les analyses de Louis-Claude Vincent : 

  • les eaux thermales (acides et réductrices) ;
  • les eaux parfaites (acides, peu minéralisées) ; 
  • les eaux traitées (alcalines, oxydées) ;
  • et les eaux polluées (alcalines et réductrices). 

L’eau possède trois rôles principaux : transporter, réguler et éliminer. Ces rôles ne peuvent être dûment remplis que si l’eau de boisson correspond aux critères suivants.

L’eau idéale selon l’approche de la bioélectronique de Vincent, commune à la vision naturopathique, doit posséder : 

  • un pH entre 5,5 et 6,8 ;
  • un Rh2 entre 25 et 28 ;
  • une résistivité supérieure à 6000 ohms ;
  • moins de 120 mg de résidus secs / litre. 

Cette dernière indication est souvent inscrite sur la plupart des étiquettes des eaux en bouteille. En somme, l’eau idéale doit être légèrement acide, peu minéralisée, antioxydante et revitalisante. Ce sont les seules eaux valables et il y en a peu en France. En dehors des eaux de source parfaites, il est possible d’améliorer la qualité de l’eau en filtrant et revitalisant son eau. Pour ce procédé, il est possible d’utiliser des filtres à osmose inverse pour ensuite rendre à l’eau son potentiel revitalisant en la mettant en mouvement (tourbillons, aimants, etc.).

Les trois paramètres fondamentaux de la bioélectronique de Vincent

Selon la bioélectronique de Vincent, l’eau de boisson du quotidien devrait correspondre à des caractéristiques bien précises telles que son pH, le rH2 et la résistivité. Voyons tout de suite ce que signifient ces coordonnées énergétiques qui nous parlent de la qualité de l’eau.

Le pH ou facteur magnétique

Également appelé « facteur magnétique », le potentiel hydrogène (pH) de l’eau nous informe sur son alcalinité ou son acidité : c’est le fameux équilibre acido-basique. L’échelle du pH est comprise entre 0 et 14, et 7 est la position de neutralité. Selon les coordonnées de la bioélectronique de Vincent, une eau de qualité doit avoir un pH légèrement acide, soit entre 5,5 et 6,8 ; pourquoi pas 7,5 maximum. En effet, plus une eau est acide (pH < 7), plus elle est chargée en protons (ions hydrogène H+) et en activité magnétique.

Le rH2 ou facteur électrique

Le rH2 est aussi appelé « potentiel d’oxydo-réduction » et plus couramment « potentiel redox ». Cette mesure varie sur une échelle allant de 0 à 42, 28 étant la neutralité. Le facteur électrique nous indique le potentiel antioxydant de l’eau et sa richesse en électrons. On dit qu’une eau est réductrice, donc antioxydante, si son rh2 est légèrement inférieur à 28 ou compris entre 25 et 28. Si la solution observée ne correspond pas à ces mesures, on parle d’une composition « oxydante », c’est-à-dire qui capte les électrons du corps en créant des radicaux libres.

La résistivité, conductivité ou facteur diélectrique

Le facteur diélectrique, aussi appelé couramment « résistivité », s’exprime en unités Rô ou en Ohm Ω. Le Rô est le facteur de concentration de salinité en électrolytes d’une solution, c’est-à-dire sa concentration minérale. Plus le Rô est haut, plus il dénote une eau peu minéralisée. Il est important de retenir que l’eau est davantage intéressante pour ce qu’elle emporte que pour ce qu’elle apporte. Les minéraux contenus dans les eaux de bouteille étant souvent « morts », ils ne sont pas assimilables et donc encrassant pour notre corps. L’eau de consommation idéale doit être peu minéralisée.

Les produits OxyPhyteau

Les produits OxyPhyteau allient phytothérapie et science de la bioélectronique pour offrir, via cette approche globale, des compléments alimentaires de haute qualité. L’ensemble des produits OxyPhyteau sont contrôlés afin de correspondre aux critères de la bioélectronique de Vincent : chaque extrait de plante est classé dans le bioélectronigramme pour être analysé. 

Les produits OxyPhyteau se placent dans la « zone de construction de vie », acide et réductrice. Les analyses pointues favorisent la qualité et l’efficacité des produits de la gamme, les rendant très assimilables par notre organisme. L’alliance de ces deux sciences permet de créer des compléments alimentaires revitalisants et riches en principes actifs. 

Les produits sont proposés sous forme d’ampoules, ce qui facilite leur utilisation. La gamme propose plus de 34 références avec des plantes seules ou des complexes que vous pouvez découvrir sur le site de La Vie Naturelle !

Conclusion

Finalement, la bioélectronique se révèle efficace pour apprécier l’état général d’un individu (être humain et animaux), mais aussi pour déterminer la qualité biologique des boissons, des aliments et même des techniques de filtration des eaux du robinet. 

Ainsi, il paraît évident de considérer que nos choix en matière de boissons ou d’hygiène de vie (alimentation, lieu de vie, produits agricoles) deviennent plus rationnels et sécuritaires pour notre bien-être. De plus, la bioélectronique permet d’évaluer notre terrain et démontre un intérêt notable, pour les naturopathes par exemple. La bioélectronique de Vincent est une vraie technologie sanitaire d’intérêt publique qui mériterait d’être davantage répandue, ne serait-ce que dans le but d’améliorer la qualité de l’eau acheminée à nos domiciles.

 

Emma Bagamyan

Rédactrice spécialisée en Naturopathie