Allaitement

Produits naturels pour prendre soin de ses seins pendant l'allaitement

L’allaitement est fortement préconisé par l’OMS parce qu’il constitue la meilleure des nourritures pour le nouveau-né. En lui transmettant ses anticorps, la maman le protège ainsi d’infections bactériennes ou virales potentielles, et favorise son développement psychomoteur grâce au lien mère-enfant. Parallèlement, l’allaitement bénéficie aussi grandement à la maman. Grâce à celui-ci, elle parvient plus facilement à se remettre de l’accouchement, à retrouver sa taille et son poids de départ. Véritable anti-déprime, l’allaitement jouerait un rôle préventif dans le développement de certaines pathologies féminines. Pouvant parfois être douloureux ou causant quelques désagréments, l’allaitement peut être facilité grâce à des solutions naturelles.

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Comment protéger les seins pendant l’allaitement ?

Pour que les seins supportent l’allaitement au mieux, il convient que la peau soit bien hydratée et souple, pour supporter les différentes variations de volume du fait de la production de lait et que l’allaitement se passe au mieux pour éviter les désagréments pouvant survenir durant cette période.

Comme le préconisent les spécialistes de la nutrition de la future maman, l’hydratation de la peau se fait également de l’intérieur et il convient de favoriser la consommation des aliments qui permettent de nourrir la peau correctement afin de prévenir toute sécheresse cutanée et vergetures potentielles. Ainsi une alimentation riche en acide folique, dont on retrouve une bonne concentration dans les légumes à feuilles, en vitamine E et oméga 3, présents dans plusieurs huiles végétales comme l’huile de colza ou de noix, dans de nombreux oléagineux et graines.

Durant l’allaitement, il faudra veiller à éviter / limiter si possible les risques d’engorgement surtout pendant la montée de lait qui survient généralement 3 jours après l’accouchement qui peut durer jusqu’à 15 jours ou survenir plus tard. Il s’agit de la congestion des vaisseaux mammaires entrainant un œdème du sein qui se caractérise par un sein distendu et douloureux, parfois accompagné d’une petite fièvre. Il est possible de le prévenir et de le soulager grâce à un massage adapté permettant de stimuler l’éjection de lait et de drainer le sein. Il est également conseillé d’utiliser un massage doux de l’aréole pour vider le trop-plein du sein. Enfin, des cataplasmes tièdes ou de feuilles de chou vert permettent également d’apaiser l’engorgement.

Le troisième conseil pour conserver l’élasticité des tissus du sein et garder une poitrine ferme consiste à avoir un bon maintien grâce à un soutien-gorge d’allaitement, que l’on choisira de préférence en coton souple avec différentes tailles ajustables, qui puisse soutenir la poitrine sans la comprimer.

En cas de crevasses, ces fissures peu profondes de la peau mais généralement douloureuses, qui peuvent survenir au début de l’allaitement et que redoutent la plupart des mamans allaitantes, il faut impérativement trouver la cause pour l’agir avec une solution adaptée. Elles sont souvent dues à une mauvaise position du bébé pendant la tétée. Les crevasses se traduisent par l’apparition de gerçures du mamelon qui prend une coloration rouge vif jusqu’à parfois saigner.

Pour les traiter, il conviendra bien évidemment de corriger la cause : dans ce cas ne pas hésiter à se faire aider par une sage-femme ou une conseillère en lactation, et à changer de position d’allaitement régulièrement afin de ne pas toujours solliciter les mêmes parties du mamelon. Ensuite, il convient de protéger la crevasse grâce à un « pansement humide », soit à base de lanoline purifiée ou de lait maternel dont on pourra imbiber une compresse par exemple, qui permet de cicatriser et d’hydrater cette crevasse. Ces solutions sont souvent largement suffisantes mais en cas de problème, ne pas hésiter à se tourner vers un spécialiste. En cas d’utilisation de pansement à la lanoline, il faudra bien essuyer le surplus de crème avant de proposer le sein au nourrisson pour ne pas compromettre la prise en bouche (la lanoline étant comestible par le bébé).

Évitez les coussinets d’allaitement en tissu, que l’on place généralement à l’intérieur du soutien-gorge afin d’absorber les fuites de lait. En effet, s’ils sont laissés trop longtemps en place, le sein macère dans un milieu humide favorable aux infections, et il y a un risque que le coussinet « colle » au mamelon en séchant. Optez plutôt pour des coussinets hydrogel, des coquilles d’allaitement et/ou des coupelles recueil-lait en silicone, qui permettent de recueillir le lait sans macération et de protéger le téton.

Aussi, le fait de laisser les seins à l’air libre aussi souvent que possible permet d’accélérer la cicatrisation. Il est également possible de faire préparer en pharmacie l’onguent « tout usage » du Docteur Jack Newman, dont la recette est disponible sur le site de la Leche League France, qui semble remédier à plusieurs causes de mamelons douloureux qu’il s’agisse de la mauvaise position de bébé, le Candida (muguet), les problèmes dermatologiques, les infections bactériennes…

Par ailleurs, il ne faut pas nettoyer le sein après chaque tétée, en effet les tubercules de Montgomery, ces petites protubérances situées autour du téton, ont entre autres rôle de lubrifier le mamelon grâce aux glandes sébacées qui s’y trouvent. Or cette substance protège le mamelon et l’aréole. Une toilette trop fréquente retire ce film protecteur et peut par ailleurs altérer l’odeur particulière que produisent ces glandes et qui guident le nourrisson par l’odorat vers le sein de sa mère.

Est-ce que l’allaitement abîme la poitrine ?

L’hérédité influence en grande partie l’aspect de la poitrine. Cette partie comme le reste du corps évolue tout au long de l’existence. La poitrine est plus modifiée par la maternité que par l’allaitement. En effet, des femmes qui n’ont pas allaité constatent également des changements sur leur poitrine, qui peuvent être d’autant plus visibles si les seins sont petits. En effet, pendant la grossesse, les femmes prennent une à deux tailles de bonnet en moyenne en vue de produire le futur lait, distendant ainsi la poitrine. Ce phénomène, peut altérer la peau suivant la souplesse des tissus conjonctifs, et cela n’a rien à voir avec l’allaitement. Mais la nature étant bien faite, durant la grossesse la peau du sein est plus élastique. Que ce soit avant ou pendant la grossesse, évitez d’utiliser des nettoyants asséchants qui risquent d’altérer la qualité de la peau de la poitrine.

A la fin de l’allaitement, de nombreuses mamans notent que leurs seins retrouvent plus de galbe.

Même si une perte de galbe temporaire peut avoir lieu pendant l’allaitement, celle-ci est souvent due à la perte de poids post accouchement, si cette perte est brutale, les seins peuvent perdre une grande partie de la graisse qui leur donne leur volume. Généralement, ils retrouvent leur galbe avec le retour du cycle hormonal. La patience est donc le maître mot après l’accouchement, sachant qu’il faut environ un an pour que le corps se remette.

Le massage des seins pour prendre soin de sa poitrine

Le massage des seins améliore la circulation sanguine, stimule la production de lait en la rendant moins douloureuse et en limitant les potentiels engorgements. Par ailleurs, grâce à un drainage lymphatique local, il permet une meilleure évacuation des toxines. Il permet également de nourrir la peau des seins s’il est pratiqué avec des huiles végétales, telles que l’huile d’amande douce, d’olive, d’argan, de coco ou de beurre de karité pour permettre de cicatriser les éventuelles vergetures qui ont pu apparaître pendant la grossesse.

Il permet également de libérer les tensions mammaires et a une action raffermissante sur la poitrine, surtout s’il est pratiqué avec de l’huile végétale de pâquerette, réputée pour cette propriété (à réserver après l’allaitement).

Il est tout à fait possible de se laisser guider par son instinct pour masser sa poitrine, en ayant toujours un toucher doux. On peut pratiquer le mouvement du 8 par exemple avec la main à plat en commençant sous l’un des seins, et en dessinant le symbole de l’infini en englobant tour à tour chacun des seins, ainsi que des effleurages du centre du mamelon vers le torse.

Comment raffermir sa poitrine après l'allaitement ?

En plus de la pratique régulière des massages, plusieurs pratiques peuvent favoriser le raffermissement de la poitrine après l’accouchement. En premier lieu, l’utilisation du froid pour resserrer les tissus. Que ce soit sous forme de douche écossaise pendant 10 secondes sur la poitrine accompagné de mouvements circulaires, ou pour les plus courageuses, d’un massage des seins avec des glaçons. Cette pratique permet de tonifier les tissus conjonctifs et la paroi des vaisseaux sanguins. L’hydratation de la peau de la poitrine est primordiale car elle ne contient pas de glandes sébacées (à part au niveau du mamelon). L’on veillera à lui apporter de l’eau en interne, ainsi que de bons acides gras et tout ce qui participera à un tissu de qualité, comme la vitamine C.

La fermeté des tissus conjonctifs serait également influencée par l’excès de sel qui favorise la rétention d’eau et peut mener au relâchement de ces derniers. Il est conseillé d’éviter l’exposition au soleil qui abîme les tissus mammaires en favorisant leur relâchement.

Enfin, le renforcement musculaire peut constituer une grande aide pour retrouver un port tonique et lifter les seins naturellement, en renforçant notamment les pectoraux grâce à des exercices ciblés comme la pression des mains l’une contre l’autre, la position du pull-over ou les pompes sur les genoux. Réalisés chaque jour, ces exercices mènent à des résultats visibles dès 3 semaines de pratique.
N’oublions pas que les seins sont principalement composés de graisse, et que les sports qui ont tendance à assécher comme le cardio, ne sont pas recommandés si l’on souhaite retrouver une poitrine généreuse.