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Les critères de qualité

Les huiles essentielles proviennent de plantes sauvages ou issues de cultures du monde entier. 110 000 tonnes d'huiles essentielles sont produites chaque année dans le monde. En France on dénombre 300 laboratoires spécialisés dont 123 sont localisés en Région Provence Alpes Côte d'Azur pour les lavandes et le lavandin. Dans la mesure du possible on privilégiera les plantes locales sauvages ou issues de l’agriculture biologique. Certaines essences ne correspondent pas au biotope européen ; elles devront donc être importées. C'est à ce niveau que les labels de qualité prennent leur importance protégeant le consommateur d’une qualité médiocre et d’éventuelles contaminations aux pesticides.

Les différents labels officiels attribués aux huiles essentielles :

• Le label AB (agriculture biologique), un label français qui garantit l'absence d'OGM, l'interdiction totale de pesticides et d'engrais chimiques de synthèse, une composition du produit issue à au moins 95% de l'agriculture biologique, elle-même imposant le recyclage des matières organiques, la rotation des cultures et la lutte biologique.
• Ecocert, organisme de contrôle et de certification ; celui-ci n'est pas un label à proprement parlé, mais il certifie que le produit respecte le cahier des charges imposé par le label AB.
• Cosmébio (Cosmos), label destiné aux cosmétiques. Il garantit un minimum de 95% d'ingrédients d'origine naturelle, 95% des ingrédients bios doivent être issus de l'agriculture biologique, au moins 20% de l'ensemble des ingrédients doivent être issus de l'agriculture biologique, l'ensemble des ingrédients d'origine naturelle doivent être biodégradables.
• Nature et Progrès, association de consommateurs et de professionnels pour le développement d'une agriculture biologique respectueuse des Hommes et de l'Environnement. Elle effectue de nombreux contrôles selon un cahier des charges très exigeant.

Pour le cas des huiles essentielles : elles doivent être obtenues par distillation à la vapeur d’eau ou par expression mécanique selon des conditions bien définies, être conditionnées dans des flacons en verre ou en inox, les bouchons doivent être étanches et vissés, et les compte-gouttes en verre ou en matière plastique inerte.

Les huiles essentielles indispensables : quelques conseils pour une utilisation sans risques !

La prudence est de mise lorsque l'on manipule des huiles essentielles. Certaines présentent un risque de toxicité élevé si elles sont mal utilisées. Les différents modes d'administration varient selon les plantes, et un minimum de connaissances est requis pour éviter des erreurs de manipulation pouvant entraîner une toxicité. Afin d’éviter ces erreurs, il est recommandé au novice de consulter un praticien en aromathérapie pour obtenir un conseil professionnel adapté avant toute utilisation à visée thérapeutique.

Les huiles essentielles les plus couramment utilisées en usage externe, en massage bien-être, en préparation et réparation sportive et en application locale sont la lavande vraie, l'orange douce, la camomille romaine, la gaulthérie, l'hélichryse italienne, la menthe poivrée et le citron. Elles seront préalablement diluées dans une base d'huile végétale (coco, argan, amande douce...) dans une proportion variable selon l'indication, garantissant leur innocuité. En usage interne elles ne seront jamais utilisées pures mais ajoutées à une cuillère de miel, d'huile d'olive ou sur un comprimé neutre. On retrouvera couramment selon l'usage, les huiles essentielles d'arbre à thé (tea tree), d'eucalyptus radiata, de thym à linalol, de ravintsara, de basilic tropical...

Il est également possible de les utiliser en inhalation, pour assainir une pièce grâce à un diffuseur, de les déposer sur un mouchoir pour un effet relaxant ou pour se prémunir de l'agression de certains germes en période hivernale.