Nous connaissons parfois des périodes tellement stressantes qu’elles sont difficiles à gérer. Certaines situations peuvent nous booster quand d’autres se révèlent littéralement épuisantes. Si à petite dose, le stress est bénéfique, il peut rapidement devenir nuisible lorsqu’il s’installe sur la durée. Stress, comment lui résister ? C’est le sujet de cet article.
Séparons le bon grain de l'ivraie
Tout d’abord, halte aux idées reçues. Le stress est un processus physiologique ! Il s’agit en réalité d’une réaction hormonale qui nous permet à l’origine de faire face à une situation dangereuse en décuplant notre énergie. Le stress est donc une réaction naturelle face à un évènement ponctuel et nous en avons besoin pour avancer. L’organisme sécrète de l’adrénaline, l’hormone du bon stress.
En revanche, c’est la multiplication quotidienne de situations difficiles à gérer et la sollicitation trop fréquente de cette réaction hormonale qui finissent par compliquer la désactivation du stress pour l’organisme. Nous sommes alors en stress chronique, vidés de nos réserves de cortisol, une autre hormone du stress.
Le mauvais stress, quelles conséquences ?
Le mauvais stress est peut-être l’un des facteurs les plus nocifs pour la santé et pourtant, il est le plus méconnu ou du moins, son impact est minimisé. Le stress déclenche une production hormonale en chaîne. En situation stressante répétée, toutes ces cascades hormonales vont déclencher la production d’autres hormones, particulièrement néfastes au-delà d’une demi-heure. Vous l’aurez compris, lorsque le stress dure toute une journée, l’organisme est baigné dans une mare d’hormones nocives. Dans de telles conditions, il ne peut pas conserver sa vitalité bien longtemps.
Les conséquences d’une exposition chronique aux hormones du stress sont multiples car à force de subir ces hormones « corrosives », l’organisme est usé : vieillissement prématuré, fatigue, désordres digestifs, affaiblissement du système immunitaire et autres joyeusetés… Un savoureux cocktail dont on se passerait bien !
Mais comment s'en protéger ?
En maîtrisant la réaction hormonale que le stress déclenche, on peut ainsi garder le contrôle et renforcer sa propre résilience. La résilience est la capacité de notre corps à se relever après la tempête, à résister aux chocs et à revenir rapidement à la normale, que ce soit physiquement ou émotionnellement, après un évènement stressant. Voici quelques pistes pour gagner en résilience.
Prendre soin de soi est une base incontournable dans le maintien de l’équilibre hormonal, dont les processus de régulation du stress sont entièrement dépendants.
VOUS AUREZ BESOIN DE
S’alimenter mieux pour se sentir mieux
Une alimentation de qualité et adaptée à son terrain permet de réguler les processus inflammatoires tout en apportant les nutriments essentiels à la sérénité et au fonctionnement global du corps, en particulier dans la synthèse hormonale.
Des aliments dont la densité est élevée en vitamines, minéraux, acides gras de qualité et antioxydants - tout en étant modérée en aliments transformés d'origine industrielle - est l’un des secrets de longévité car elle constitue un socle solide pour lutter contre le stress.
Quelques nutriments spécifiques
Dans ce cadre, certains nutriments ont une action spécifique face au stress. Le magnésium est un précieux allié, il contribue au fonctionnement normal du système nerveux et aide à réduire la fatigue. Le Bacopa (Bacopa monnieri) pourrait également aider à soulager et empêcher le stress. La vitamine B2, aussi appelée riboflavine, contribue à protéger les cellules contre le stress oxydatif. Enfin, la vitamine B1, aussi appelée thiamine, contribue à des fonctions psychologiques normales. Enfin, le potassium, les vitamines B6, B12, C, D, E, A, B3, B8 mais aussi le zinc, le manganèse, le phosphore, le sélénium, le Ginseng (Panax ginseng) possèdent tous des bienfaits communs et c'est scientifiquement prouvé, ils aident à maintenir l'énergie dans le corps toute la journée et aident à faire face au stress.
Sécréter les hormones du bien-être
La respiration ventrale et consciente permet de prendre du recul en accédant à la conscience de son souffle. Lorsque nous pratiquons une respiration ample, la conscience du corps et l’apport en oxygène font remonter les mémoires du corps, afin de les dénouer. Lorsque cette pratique devient régulière, les niveaux d’hormones se régulent en douceur.
Une activité physique régulière qui permet de diminuer les niveaux d’inflammation, de synthétiser des hormones anti-stress comme les endorphines, constitue également un véritable pilier dans le maintien de la vitalité.
Toutes ces pratiques aident à renforcer notre résilience, notre capacité à nous remettre debout et à garder le cap malgré les évènements difficiles que nous pouvons tous rencontrer.
L'équipe La Vie Naturelle
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